Sa
grande silhouette et sa chevelure argentée émergent
ponctuellement du parc associatif, sous la bannière de
l’association La Souco (La Souche) de Derboux, dont est membre
son fils Alexandre.
Retraité
en sa grande demeure de La Tissote, proche du hameau, le cinéaste
Jean Fléchet cumule les souvenirs d’une carrière foisonnante,
dédiée aux films des régions. Sur leurs rayons, des bobines
l’entourent, pour la plupart tournées en 16 mm et noir et
blanc, notamment à Derboux avec l’éventuelle participation de
la population locale pour des fictions semi-réalistes.
En
2003, épaulé par le Sou des écoles laïques, il publie « Ciné-Vaucluse,
champ et hors-champ, cent ans de cinéma loin de Paris » (Dolfin
Editions). En 2006, il signe « La caméra en bois »,
désignant une boîte magique aux parois de chêne où s’imprime
et s’enroule de la pellicule, au temps des balbutiements du cinématographe
(Editions Cheminements).
C’est
une saga itinérante de 600 pages en quatre volets : le
monteur d’ours, le colporteur, les Allées dramatiques et la Caméra
en bois. Soit autant de récits épiques via l’Ariège, le
pays toulousain, la Lozère, le marais poitevin le Béarn, etc.
Jean
Fléchet, réalisateur-producteur, a posé ses valises et regagné
son bercail à Mondragon. Aujourd’hui numérisée et archivée
sur DVD, son impressionnante filmographie est disponible sur
catalogue.