L’idée
d’une publication trottait dans sa tête depuis pas mal d’années.
Ces derniers mois l’ont vu, penché sur ses souvenirs enracinés
dans quelques arpents de terre vallonnée, au cœur du Massif d’Uchaux.
Lors de la fête du
hameau, un stand de « La Souco », qui le
soutient, a déjà rendu compte de l’avancement des recherches. Le récent
marché de Noël était l’occasion d’une présentation
achevée.
Ainsi paraît « Le livre de Derboux »,
évidemment dû à Gilbert Mégier, doyen et président fondateur de « La
Souco » (aujourd’hui présidée par Robert Roux). « Cet ouvrage
est consacré à quelques familles dispersées qui vivent et meurent autour
d’un hameau peu banal, comme tout pays où l’on s’est installé »,
explique l’auteur.
Derboux recèle un passé riche dont témoignent
ses vestiges. Jadis, au coin du feu, on égrenait la chronique de vingt siècles
d’une histoire menée par les traceurs de la Voie d’Agrippa, les
constructeurs du château fort et de la chapelle Saint-Pierre. De l’époque féodale
à la Révolution, de l’assèchement des étangs à l’assainissement des
collines, de la culture des terres au franchissement de deux guerres, tous ont
laissé leur empreinte.
Des remerciements sont adressés à Marc Astran et
Anne-Laure Ossedat (recherches), la municipalité (archives), Virginie Pailleux
(édition), Claudette Philippeau (illustratrice), ainsi qu’à Jean et
Alexandre Fléchet, Geneviève et Pierre Favre, Paulette Michel, Odette
Loqueneux, Mireille Bastet, Chantal Latour, Hervé Borel, Simone Labbé.