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Bollène
Office de tourisme
Frank Marest oscille avec brio 
entre illustration et peinture
Vendredi 1er octobre 2010

Episodes précédents 

   

  • Lors d’un premier entretien, Frank Marest, photographe de « Bollène-Magazine », nous dévoilait aussi un talent de peintre (voir page). Révélée au grand jour par une exposition à l’office de tourisme, la nouvelle a déplacé le tout-Bollène et fait sensation.
      

  • Plus d’une trentaine d’œuvres figuratives témoignent en effet d’un savoir-faire évident. Techniquement, cela oscille encore entre illustration et peinture, anecdote et style. 
       

  • En amont, dix années de graphisme dans la publicité le disputent aujourd’hui à d’autres penchants, plus picturaux. D’où ce produit hybride, qui colle toujours à l’événement et déploie divers aspects de la vie associative : carnaval, école de musique, spectacles, thés dansants, joueurs de pétanque, etc.  

Le vernissage a fait sensation autour 
de Frank Marest, pressé de questions.

  
     Le réveil du peintre 
  • Un détour par d’illustres devanciers, doublé d’un talent de copiste, amène un savant pastiche avec notamment « La laitière » de Vermeer qui apparaît lors d’un festin médiéval, organisé cet été par la Ville. Des paysages (pont de Chabrières, jardin de la collégiale, chapelle de Bauzon) sont l’occasion d’émerger au-dessus de la mêlée avec une gamme sourde de jolis coloris.
       

  • Sans doute brimé par des orientations professionnelles passant par l’informatique, le peintre attendait son heure. Frank Marest s’est souvenu à temps de l’enfant sensible qu’il était, alors en vacances en Ardèche avec ses parents : « Nous avions acheté depuis peu des couleurs à l’huile et des pinceaux. Ce jour-là, il pleuvait. Au bout de la table, dans la maison louée, nous sommes mis à peindre. Tout est parti de là. »   
      

  • Il reste aujourd’hui à séparer le bon grain de l’ivraie, à distinguer l’acte de peindre des illustrations foisonnantes. Le processus semble engagé. Le doigt est mis dans l’engrenage pour des expositions futures. Dans l’immédiat, une déjà fort belle galerie est visible à l’office de tourisme de Bollène jusqu’au 2 novembre. Entrée libre.

Le pont de Chabrières     

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