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Toujours
en quête de nouveauté, afin de régénérer son cycle d’expositions
mensuelles, cette fois-ci, l’office de tourisme semble avoir eu la main
heureuse. Il a flashé sur le travail du photographe de « Bollène-Magazine »
au service communication de la Ville. D’où l’idée d’une thématique axée
sur la cité, doublée d’un regard neuf sur Bollène.
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Car
ce défricheur, Bollénois d’adoption depuis seulement trois ans, dévoile
aussi un talent de peintre. Il présentera donc une trentaine d’œuvres
composites (pastel, huile, acrylique) : des paysages, personnages, événements
associatifs tels que Fanfaronnades, concerts de l’école musique, thé
dansant, etc.
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C’est
évidemment Frank Marest qui nous met ici l’eau à la bouche et nous confie :
« Qu’allais-je bien pouvoir montrer ? Bien sûr,
autre chose que ce qu’exposent les peintes habituels, rarement axés sur Bollène
et tirant plutôt vers un haut gamme abstrait qui n’est franchement pas mon
truc. Je reste résolument figuratif, d’autant qu’un grand retour à la
figuration réapparaît. »
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Le
ton est déterminé. Il soulève un problème qui touche aussi le grand public :
« Aujourd’hui, les gens se contentent
d’accrocher au mur des vues de New York ou de Marilyn Monroe. C’est une
uniformisation un peu triste pour les moins fortunés. En haut de gamme, il y a
l’abstrait. Entre les deux, on retrouve les illustrateurs d’avant l’ère
de l’ordinateur. Ils sont passés à l’as et ont dû se reconvertir dans la
mode, le design ou autre. C’est toute une génération sacrifiée, appelée à
rejaillir. »
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