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Une
trajectoire mouvementée étalée sur deux décennies (voir
page) aboutit aujourd’hui à cette 20ème édition. Elle a
le mérite de maintenir à flot une vocation artistique en quête de
nouveaux espaces et se concentre ici sur deux seuls artistes, dont les
œuvres se répartissent en deux lieux, grâce à la diligence de Françoise
Cuillerai, présidente de l’Office de tourisme, et de Jacqueline
Morel-Piétrus, adjointe à la culture.
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Le
tandem Philippe Janin – Anne-Marie Ruggeri constitue une solide
entité. Près d’une cinquantaine de tableaux en témoignent. Un
savoir-faire éprouvé supplée un thème par ailleurs rabâché :
la Provence. On apprécie la composition, les tonalités chatoyantes,
la largesse du trait qui nous épargnent les redondances typiquement
provençales. « C’est une Provence personnelle »,
arguent les artistes avec justesse.
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Philippe
Janin y infiltre des bouquets, des personnages, une remarquable série
de nus féminins. Anne-Marie Ruggeri s’évade vers Venise et
affectionne les animaux. Le premier « reconnaît avoir été
influencé par Cézanne puis par divers maîtres contemporains. »
La seconde « admire Modigliani et Lautrec. » Ces acquis
ne transpercent pas forcément dans leur travail. Leur credo répond
à d’autres exigences : se frayer une crédibilité parmi les
productions pléthoriques du genre.
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