Ville
de Bollène

56ème Salon de Noël 
Une sélection harmonieuse et contemporaine
« Sachons prendre le temps d’admirer ce qui est beau »,
Jacqueline Morel-Piétrus

Dimanche
13 Décembre 2009

Autres étapes bollénoises (remonter la chronologie)

 

Moins fournie que les précédentes, cette 56ème édition divise pratiquement par deux le nombre jusque-là habituel d’œuvres et d’exposants.  Mais la barre reste placée haut.

 

  • Douze artistes pour une cinquantaine de peintures et sculptures pourvoient aujourd’hui aux cimaises. Il en résulte une exposition moins foisonnante, mais que relève un bon niveau résolument contemporain, comme le suppose tout salon digne de ce nom.

  • Jacqueline Morel-Piétrus, adjointe à la culture, colle donc à la réalité « en nous suggérant de prendre le temps de regarder, d’admirer ce qui est beau au travers de ces repères d’artistes. »

  • Le duo jazzy saxo-piano Poleggi-Pascal (école de musique) ajoute à l’élégance du vernissage. Le tout occupe la grande salle des Pas Perdus, que Marie-Claude Bompard, maire, « déclare particulièrement apte, entre deux conseils municipaux parfois mouvementés, à accueillir dans le calme une expression artistique. »

 

Jacqueline Morel-Piétrus, adjointe à la culture, a charge de valoriser l’exposition. Son charisme aidant, elle y parvient fort bien.  

 

Le tout-Bollène est immanquablement là. Les environs pourvoient aussi aux mondanités, par-delà lesquelles perdure un salon régional très fréquentable.

 

  Pauline Wateau, invitée d'honneur
  • Une fois n’est pas coutume, l’invitée d’honneur n’est pas un peintre, mais un sculpteur : Pauline Watteau, une exquise Vietnamienne basée à Valence depuis 1976, et repérée sur le marché potier de Bollène, puis à Marseille. Le charme opère immédiatement.

  • Dix poupées énigmatiques et raffinées, résultant d’un assemblage d’éléments en céramique, sont issues de son imaginaire :  « Fille fleur et bébé papillon, Filles coquelicots, Fille de la forêt…» Ce sont autant d’autoportraits. « Je ne regarde jamais ce que font les autres, mais puise seulement dans ma tête et dans la nature », argue l’artiste.

  • Trois galeries sont représentées : Ducastel (Avignon) avec Foucras, Incarnat (Grignan) avec René Figuière et Vive Art (L’Isle-sur-la-Sorgue) avec Berjoan. Difficile d'entrer dans le détail...

  • Signalons notamment les Mondragonnais Michel Causse et Alain Godéreaux, artistes indépendants.

 

Exposition à l’hôtel de ville jusqu’au 22 janvier.
Fermée du 25 décembre au 3 janvier. Entrée libre.

 

Pauline Wateau : « Je ne regarde jamais
ce que font les autres et puise dans ma tête. »

Des poupées raffinées, nommées  « Fille fleur et bébé papillon, Filles coquelicots, Fille de la forêt…»

 
 Lahcen Ziani, est membre des ateliers créatifs
APEI Kerchène (Lapalud), où, grâce à une pratique artistique, il s'épanouit au-delà de son handicap.
Alain Godéreaux (Mondragon). Tout est allé très vite :
une progression étonnante, un pied dans l'engrenage
et une entrée remarquée au Salon de Noël
Michel Causse (Mondragon) inaugure la digigraphie
 (jet d'encre sur toile via informatique). Artiste rigoureux dont les stigmates remontent le cours de l'humanité.
 
Serge Poleggi (saxo) et Patrice Pascal (piano), deux potes jazzmen (profs à l'école de musique)
qui contribuent à l'ambiance chaleureuse et distinguée du salon

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