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Voici
la suite de nos pérégrinations dans le temps, « au rythme
de Bollénois célèbres », comme l’ont suggéré ces journées
du patrimoine. L’étape phare se situe à la Collégiale
Saint-Martin (XIe et XVIe siècles) où Didier Repellin, architecte en
chef des Monuments historiques, est venu commenter un diaporama sur la
récente restauration de la sacristie.
Des photos anciennes alignaient par ailleurs divers aspects du
monument durant le siècle dernier.
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Inscrite
dans un programme de restauration, étalé jusqu’en 2013, une
chapelle intérieure (angle nord-ouest) attire déjà l’attention.
Car les Bollénois Ludovic et Marie-Christine d’Alauzier ont pris
les devants : « C’était devenu un dépotoir, nous
l’avons nettoyé pour une présentation des d’Alauzier, morts aux
XVIIe et XVIIIe siècles, enterrés ci-dessous et dans l’ancien
cimetière, proche de la collégiale. »
Une crise cardiaque au milieu du pont
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D’illustres
défunts occupent donc le caveau, situé sous la chapelle construite
en 1602 et dédiée à Notre-Dame de Montaigu (culte répandu par les
Franciscains). Une liste et des tableaux (non exhaustifs) trouvent un
écho dans l’évocation enflammée de Mme d’Alauzier « qui rend
hommage aux Rippert d’Alauzier père et fils, ruinés par la
construction et l’entretien d’une chapelle souvent profanée ».
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Elle
dépeint notamment « la mort subite en 1689 de Baltazar
Rippert d’Alauzier, victime d’une crise cardiaque au milieu du
pont de Pont-Saint-Esprit, où il attendait pourtant d’un pied ferme
le gouverneur du Languedoc. »
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En
1945, Henri d’Alauzier mit fin aux profanations en faisant maçonner
l’entrée du caveau. La restauration envisagée, dans les deux ans
à venir, n’incombe pas au couple d’Alauzier : « C’est
l’affaire des Bâtiments de France, la propriété et l’entretien
de Notre-Dame du Pont, au bord du Lez, nous suffisent amplement ! »
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