Accueil                             Contact                                Rendez-vous                                   Reportages                           Thèmes            
Patrimoine
Ville de Bollène
D’illustres défunts inhumés dans  une chapelle de la collégiale
Une évocation pointilleuse des membres de la famille
d’Alauzier, morts à Bollène aux XVIIe et XVIIIe siècles
Dimanche 
19 septembre 2010

Circuit médiéval 1       Circuit médiéval 2      Maison Cardinale     Collégiale    Association de défense    Programme 2010    Chapelle St-Ariès

       

 3. Chapelle Notre-Dame de Montaigu
(Episodes précédents)

  

  • Voici la suite de nos pérégrinations dans le temps, « au rythme de Bollénois célèbres », comme l’ont suggéré ces journées du patrimoine. L’étape phare se situe à la Collégiale Saint-Martin (XIe et XVIe siècles) où Didier Repellin, architecte en chef des Monuments historiques, est venu commenter un diaporama sur la récente restauration de la sacristie. Des photos anciennes alignaient par ailleurs divers aspects du monument durant le siècle dernier.

  • Inscrite dans un programme de restauration, étalé jusqu’en 2013, une chapelle intérieure (angle nord-ouest) attire déjà l’attention. Car les Bollénois Ludovic et Marie-Christine d’Alauzier ont pris les devants : « C’était devenu un dépotoir, nous l’avons nettoyé pour une présentation des d’Alauzier, morts aux XVIIe et XVIIIe siècles, enterrés ci-dessous et dans l’ancien cimetière, proche de la collégiale. »

Une crise cardiaque au milieu du pont

  • D’illustres défunts occupent donc le caveau, situé sous la chapelle construite en 1602 et dédiée à Notre-Dame de Montaigu (culte répandu par les Franciscains). Une liste et des tableaux (non exhaustifs) trouvent un écho dans l’évocation enflammée de Mme d’Alauzier « qui rend hommage aux Rippert d’Alauzier père et fils, ruinés par la construction et l’entretien d’une chapelle souvent profanée ».

  • Elle dépeint notamment « la mort subite en 1689 de Baltazar Rippert d’Alauzier, victime d’une crise cardiaque au milieu du pont de Pont-Saint-Esprit, où il attendait pourtant d’un pied ferme le gouverneur du Languedoc. »

  • En 1945, Henri d’Alauzier mit fin aux profanations en faisant maçonner l’entrée du caveau. La restauration envisagée, dans les deux ans à venir,  n’incombe pas au couple d’Alauzier : « C’est l’affaire des Bâtiments de France, la propriété et l’entretien de Notre-Dame du Pont, au bord du Lez, nous suffisent amplement ! »

Marie-Christine et Ludovic d’Alauzier, dignes représentants
de la lignée des Rippert d’Alauzier, remarquablement
évoquée dans la chapelle de Montaigu.

Haut de page