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Notre
attention s’est déjà aiguisée au vu des personnages énigmatiques,
peints en grand format sur des draps de lin par Juliette Lemontey,
invitée d’honneur, qui donne la réplique aux sculptures mystiques
et composites (bois et métal) de Neil d’Ourson, tandis que Yasmine
Chettouh réinvente des « chemins de vie »
(volet n° 1).
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Dix
autres artistes, triés sur le volet, prolonge la visite. Alain-Noël
Mary (galerie La Pécadille à Dieulefit) esquisse à grands traits
d’habiles compostions florales et paysagères aux tons vifs. Nissan
Engel (galerie Ducastel à Avignon) grave sur papier d’étranges
puzzles flottant dans l’atmosphère. Les gravures de Gédiminas
Pranskunas sont tout aussi cocasses (Les bavardes, Le taureau). Celles
de Chabad, également, et dignes d’un Miro (La colombe).
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Balys
Tuskenas imagine des ailleurs irrationnels (Peur du vol). Yann-Eric
Eichenberger tire des figures allégoriques en sculptant des troncs de
chêne ou d’olivier (Vénus, dandy rural). Annie Golfetto transpose
sur toile la technique des fresques antiques (lecture de l’ange).
Julie Armanville présente des pièces exquises en grès émaillé
(Duo, L’écuyère). Gaby Reynaud (unique Bollénoise et présidente
de l’atelier Cultures et Arts Plastiques) se concentre sur le tronc
d’un palmier pour mieux en exorciser les détails (Sortir du chaos).
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