Concert du Jour de l'An           Annonce concert Chopin           Duo Carbonel-Mesguisch         Journées patrimoine

• Décidément très riches, outre ce parallèle entre la musique et l’Histoire par l’école de musique municipale,  ces journées du patrimoine se concluaient encore par un second concert à la collégiale, proposé par les Floraisons musicales. 
     

• Autant dire que, placée très haut, cette prestation visait des mélomanes exigeants et, plus largement, un public abondant, déjà conquis en amont par le Concert du Jour de l'An  et le duo musico-littéraire Duo Carbonel-Mesguisch  d’avril dernier.
    

• Jusque-là inexplicablement écartées des programmations bollandistes, les Floraisons musicales inscrivent désormais Bollène en leur festival itinérant en Provence qui brasse un vivier impressionnant d’artistes internationaux.

Claude Roux, adjoint au patrimoine. 

• Trois d’entre eux sont donc présents, ce soir-là, à Bollène : 

  • Yves Desmons, violon (qui remplace au pied levé Pierre Hommage) ; 

  • Manfred Stylz, violoncelle (apparu au concert du Jour de l’an en tant que flûtiste) ;

  • Hugues Leclère, pianiste (que nous rencontrions en juillet dernier à la nuit romantique du piano aux Musicales du Tricastin).
      

• Beethoven pourvoit ici à trois exécutions : deux sonates de jeunesse dont une particulièrement séduisante, axée sur un thème de la Flûte enchantée de Mozart, et une version « musclée » pour trio d’un triple concerto, qui, à juste titre, fera dire aux interprètes : « Nous y avons mis toute notre fougue ».

Beethoven fort bien servi par trois interprètes très applaudis. Un gage de succès pour le prochain concert des Floraisons musicales (programme en gestation).

• Les interférences entre le patrimoine architectural, l’Histoire et la musique sont fréquents, pour ne pas dire constants. La Ville fait ici coup double en évoquant des compositeurs inspirés par les faits marquants de leur époque et en combinant un concert avec la visite d’un monument classé, le premier occupant le second, c’est-à-dire la collégiale Satin-Martin (XIe et XVIe siècles).   
     

• Sollicitée, l’école de musique municipale s’est investie dans l’aventure, au gré d’une audition commentée par Annie Almuneau, devenue spécialiste du genre à Bollène, en tant que conférencière et, éventuellement, flûtiste, en tant que professeur en la matière.

L'atelier de cornemuses donne le coup d'envoi. 

• Elle cumule ici les deux opportunités, entourée d’exécutants triés sur le volet : un trio de cornemuseurs issu de l’atelier dirigé par Valentin Conte ; Claude Carrière et Macha Roux, flûtistes ; Geneviève Perche, pianiste ; Françoise Canonica, violoncelliste ; Patrice Conte (professeur) et Emilie Borron, tambourinaires. 
   

• En formations duo ou trio, sur fond de faits historiques brièvement évoqués, ils ont parcouru la Renaissance, le siècle des lumières, le romantisme et le début du XXe siècle. Les cornemuses ont ouvert la marche à l’entrée du saint-lieu avec de vieux airs de terroirs.
     

•  Les tambourinaires ont illustré l’intégration du répertoire traditionnel dans le classique. Des pages de J. S. Bach, Haydn et de Mozart ont peaufiné l’audition, conclue par deux gospels, transcrits pour un trio de flûtes.

L’école de musique a magnifiquement illustré quelque trois siècles d’histoire.