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Isabelle du Boucher,
metteur en scène |
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A première vue, ce programme ambitieux peut surprendre dans
un cadre intimiste. Il est ici ramené aux dimensions adéquates par
Isabelle du Boucher, metteur en scène et prêtresse du beau chant, déjà
accueillie à Musique en son écrin en 2006 avec Cosi fan tutte (Mozart) et
en 2008 avec Generentola (Rossini).
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La formule est habile : une version réduite qui ne sacrifie
rien, mais s’adresse au plus grand nombre, voire aux enfants. « Nous ne
sommes pas aux chorégies d’Orange et ne disposons d’aucune machinerie, en
revanche, nous privilégions de jeunes chanteurs ardents, scéniquement
engagés en des lieux qui s’y prêtent, ce qui favorise la proximité de la
scène et l’approche de l’émotion », explique Isabelle du Boucher, qui,
précisément « assiste depuis vingt ans en France
à une recrudescence du chant et à l’éclosion de jeunes talents »
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L’opéra est ramené à 90 minutes au lieu de 2 heures. A
l’orchestre, se substitue l’excellent pianiste Olivier Cangelodi. Les
récitatifs sont enjambés.
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L’attention se focalise sur les jeunes interprètes et
gloires montantes du grand répertoire. Issu de divers horizons, un panel
mixte de cinq voix s’échelonne : Mariam Gegechkori et Joëlle Fleury
(sopranos), Paslo Veguilla (ténor), Philippe Brocard (baryton) et Olivier
Hyaullt (baryton basse).
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En 2010, un même dispositif prévoit Don Juan (Mozart). Nous
ne le manquerons pas !
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Lionel de Bimard |
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