Ecole de musique
André-Armand
Bollène
Danser sur sa propre musique
comme au temps de George Sand
Ce 3ème concert dansé avive la tradition orale et musicale
 
Samedi
21 mars 2009

A revoir : Florine Vu   Arthur Surel   Musiques dans les Vignes    Le Condor    Bernard Piris    Soirée cabaret   Polytomnales 1    Polytomnades 2    Polytomnales 3
 

 
Vidéo... Si j'ai le temps !
Sans montage, rien n'est montrable...
Voici toujours un court extrait... (2' 00") 
Mes souliers rouges...
 
 

"Cette soirée est le troisième du genre, vous être en droit d'être exigeants", a dit le chef, Patrice Conte (à droite). Mission accomplie !

 

  • Samedi soir, salle Brassens. Cela ressemble de moins en moins à une audition publique telle qu’en proposent les auditions d'élèves. C’est un concert dansé. Le troisième du genre qui, depuis 2007, confirme la tendance : sortir du carcan scolaire.

  • Avec l’aide de l’APE, qui huile la logistique, l’école de musique se distingue ici par une évocation poético-musicale qui nous plonge au cœur du XIXe siècle berrichon, autour de George Sand (1804-1876).

  • En sa propriété de Nohant, la romancière met en scène d’humbles paysans. Son ouvrage « Les maîtres sonneurs » rend notamment hommage aux cornemuseurs.

  • Précisément, un atelier de cornemuses prend actuellement de l’ampleur autour de Valentin Conte (à Bollène et Lapalud) S’y ajoute ce soir un ensemble composite de cordes, flûtes, accordéons et voix. Soit près d’une quarantaine d’exécutants, empoignée par Patrice Conte.

 
 
 
  • La soirée se décline en deux parties. La première alterne concert et récitants, et évoque les phases d’un couple de paysans, de la naissance à la mort, face « à la terre généreuse qui ne donne rien à qui ne la travaille pas à grands coups. »

  • La seconde est un bal populaire, dirigé par Michel Seigle et Isabelle Grandoin (maîtres de danse chez Li Cardelina), sur des musiques de terroir. Le tout selon « une tradition orale à une époque où, faute de radio, de télévision ou d’industrie du disque, il fallait bien fabriquer la musique soi-même. »

  • La tradition s’y régénère. Mais elle brasse large, peut-être au détriment de l’univers de George Sand, qui, en seconde partie, au-delà des bourrées, partage la vedette avec des airs d’Andalousie, d’Irlande et de Provence.

  • Mais qui s’en plaindrait ? Une fois de plus, l’école de musique de Bollène reprend à bras-le-corps le combat pour d’authentiques expressions qui font le sel de la vie.

Prochain rendez-vous salle Brassens, dimanche 19 avril à 16h30 : concert des
orchestres de chambre et d’harmonie. Entrée libre, réservation au 04.90.40.51.30

Les cornemuseurs tels que les a aimés George Sand

 

Une connivence palpable entre les musiciens et leur chef  

Bourrée, valse et scottish... du Berry à l'Irlande

Dans les coulisses

 

Le concert s'est terminé dans le hall. A la contrebasse : Patrice Conte

 

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