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Ville de Bollène Thérèse Dugloud, emblème associatif hors pair
De son vivant, elle entre au Panthéon bollénois
Jeudi 22 juillet 2010
      

  • On n’est jamais sûr, avec Thérèse Dugloud, de ne pas perdre le fil en route, tant est riche son vécu. « Je suis née à Bollène en 1921 et habite ma demeure depuis 1924 », rappelle-t-elle à la cantonade. Tenter un portrait reste une gageure. Voici toujours une esquisse, à l’occasion de l’inauguration d’une traverse qui borde sa maison et porte son nom, en présence des élus et du tout-Bollène.

  • Thérèse, que tout le monde n’appelle que par son prénom, fait partie intégrante de la ville. La plupart des Bollénois la Tutoient, mais avec un T majuscule, comme lorsqu’on s’adresse à Dieu pour mieux s’en rapprocher. Son franc-parler va de pair avec une disponibilité sans faille qui la rend vénérable.

  • Sur le plan familial, le quota tient la route. Son fils Marc (maître nageur) lui a donné deux petits-fils, Théo et Thomas. Et sa fille Brigitte (présidente de Li Cardelina), trois petites-filles, Sabine, Fanny et Amélie. La lignée se poursuit avec quatre arrière-petits-enfants, Julien, Colin, Eléonore et Calista.  

  • Sur le plan associatif, la disproportion défie toute biographie. « Je suis actuellement membre de dix-neuf associations », m'a-t-elle confié un jour. Limitons-nous ici à l’essentiel. « Je suis entrée à La Croix Rouge en 1963, puis deux ans plus tard, au Don du Sang », précise-t-elle sans hésiter, tant elle s’y est durablement investie. « Cet après-midi, je serai encore présente à la collecte de sang, prévue à Bollène », confirme-t-elle.  

 

Thérèse Dugloud : « J’ai appartenu à une vingtaine 
d’associations et ai même été élue Miss Polymusicales ! »

           
  • La suite est un condensé hétérogène. Thérèse s’y est construit une popularité telle que, dans les années 90,"Le Provençal" (qui deviendra "La Provence") l'a élue (bien sûr par mes soins) « Miss Polymusicales »  ! 

  • En marge de cette distinction, surgit un panel associatif éloquent : Protection des églises de Bollène, Patrimoine, Amis de Barry, Ciné-club, Office de tourisme, etc.

  • Thérèse est-elle consciente d’être une « figure » ? « Oui, un petit peu, admet-elle, mais cela ne me prend pas la tête. Je suis aujourd’hui entourée de ma famille et de beaucoup d’amis, tous sont gentils. Que demander de plus ? » 

  • La Ville a tranché en inaugurant une voie communale portant le nom de Thérèse Dugloud de son vivant.          

   
   
  • Le mot de Claude Raoux, adjoint au patrimoine :
    • Thérèsee vient du nom grec Thérasia, une île grecque de la mer Egée où, jadis, régnaient des fauves indomptables. 

    • Thérèse Dugloud est aussi indomptable dans sa lutte pour les valeurs de la solidarité dans Bollène. La voici qui passe aujourd'hui à la postérité du Panthéon bollénois. 

  • Le mot de Marie-Claude Bompard, maire :
    • Je rends hommage à une figure symbolique, au nom de toute l'équipe municipale et de tous les Bollénois. 

    • Thérèse Dugloud, c'est l'apport d'une connaissance de la ville, de son histoire et de ses habitants. A une époque marquée par l'individualisme, elle a réussi à transmettre le flambeau. 

  

   

La traverse Thérèse Dugloud porte désormais le nom de sa riveraine. Ça alors !
  

Thérèse entourée de ses proches

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