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On
ne présente plus Manu Dibango, dont la gloire internationale passe par les
Etats-Unis avec Soul makossa, objet de convoitise qui l’opposera à
Michael Jackson pour piratage illicite.
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Des accointances plus amicales avec Dick
Rivers et Nino Ferrer forgent aussi son impact au gré d’une sérié télévisée
due à Gésip Légitimus. Serge Gainsbourg, qu’il accompagne quelque temps,
figure aussi dans son parcours atypique, rehaussé par Wakafrica qui
encense l’Afrique via les plus grands tubes du genre.
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Cette
somme de vécu est aujourd’hui véhiculée par un big band qui a un formidable
grain à moudre, comme nous le
confie l’immense artiste : « C’est un voyage, un safari
musical, un mélange culturel, à la rencontre obligatoire de l’autre. »
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L’improvisation
y est reine, mais savamment réinventée. Ceci au point de nouer jusqu’aux
tripes des néophytes qui, notamment, on reconnu sans peine « Petite
fleur » de Sydney Béchet ou « Hymne à l’amour »,
succès d’Edith Piaf, offert en bis devant une foule debout, silencieuse,
recueillie, avant une explosion d’ovations délirantes.
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