|
-
Ça dure depuis sept ans. On ne s’en lasse pas. La salle est
comble. Comme les précédents, le coup d’envoi du cycle de conférences
« Recherches à la source » est donné à la bibliothèque municipale par Mayram
Bedin.
-
Après s’être accrochée aux basques d’Alexandre le Grand opposé
à Diogène le Cynique (2007), puis être allée faire du gringue au David de
Michel-Ange à Florence (2008), elle incarne aujourd’hui le brocart et nous
véhicule sur la route de la soie qui mène au Pays du Dragon.
-
Préambule. En février dernier, aux enchères parisiennes, un
émissaire chinois subtilise la tête d’un rat et la tête d’un lapin. Incident
diplomatique. Ces deux sculptures ornaient un bassin du Palais d’été à Pékin,
brûlé par les Français et les Anglais en 1860. La vilenie se pare de soie.
-
Truffé d’humour et d’anecdotes, le périple est foisonnant.
Quelques repères. Voici 5000 ans, une impératrice de Chine n’en finit plus de
tirer le fil d’un cocon, tombé dans sa tasse de thé. La légende satinée est née.
Au IIe siècle avant J. C., des caravaniers ouvrent la route de la soie qui
reliera la Chine et l’Occident. Etc, etc... (Je fais court pour la presse).
-
Au XIXe siècle, les magnaneries cévenoles ont le vent en
poupe. La Reine Victoria, l’impératrice Eugénie, la douairière chinoise Ci Xi se
parent de soie, etc. Le bombyx mori (ver à soie) est malade. Pasteur (venu à
Alès et Bollène) le guérit...
-
Le Canal de Suez porte un coup fatal à la route de la soie.
Mais l’empire du milieu n’a pas livré tous ses secrets...
-
... et moi, je fais ce que je peux, en n'exploitant que la
partie visible de l'iceberg.
|
|