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Il
participe notamment au sabotage des voies ferrées d’août 1942 à mai 1943,
est arrêté et détenu deux mois à Orange. Faute de preuves, il est relâché,
puis de nouveau arrêté, suite à une dénonciation anonyme. Il est emprisonné
à Marseille, momentanément protégé par des gardiens qui rayent son nom des
listes de départ pour l’Allemagne, avant d’être enrôlé dans un convoi
pour Compiègne, puis expédié au camp sinistre de Buchenwald.
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Il survivra aux
tortures et aux travaux inhumains des usines de Weimar, jusqu’en avril 1945,
voici tout juste 65 ans. Malgré son extrême faiblesse, il participe à la révolte
qui libère le camp avant l’arrivée des alliés américains. Une victoire au
goût amer laissant derrière elle 51 000 morts.
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Marin
Ramière n’a alors pas 40 ans et pèse 48 Kg. Il compte parmi les 21 000
rescapés de Buchenwald. Le 10 mai 1945, il débarque à la gare de Bollène-la-Croisière
et est accueilli par les siens. La vie reprend son cours, mais ne sera jamais
plus la même. Une rue du village porte aujourd’hui son nom, en signe de
reconnaissance infinie.
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Dévoilement
de la plaque "Rue Marin Ramière" |
Francine,
fille du déporté, et le maire. |