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Lycée Aubrac 
Bollène

Une parabole très réussie sur la découverte de l’art
Un spectacle drôle et édifiant mitonné en milieux 
scolaires sous la férule d’Eclats de Scène  

Samedi 
5 mai 2010

Ass. gén. 2008      Conviviales 2009       Ass. gén. 2009      Lecture 2010      Ecole du spectateur      Semaine des arts      Orchestre

   

L’orchestre du collège Eluard, dirigé par Valentin Conte, assurait la partie musicale

Botticelli...?  Pourquoi pas ! 

   

  • En avril dernier à la salle des fêtes de Mondragon, Eclats de Scènes (EDS) présentait la charte de l’école du spectateur en présence de divers responsables d’établissements scolaires et de l’Académie (voir page). Nous assistions alors à une concertation pointue, dépendante du labyrinthe des subsides culturels en milieux scolaires. Par extension, l’impact visait le spectateur de demain devenu adulte. Soit autant de questions nous amenant alors « à nous interroger sur les arcanes du droit à la culture. »

  • Ce préambule nous amène aujourd’hui à une illustration grandeur nature qui éclaire notre gouverne. Deux soirs durant, elle vient d’avoir pour cadre le lycée Aubrac, sous la forme d’un spectacle écrit par Gilbert Barba et mis en scène collectivement avec les comédiens issus des ateliers théâtre des collèges Eluard et Boudon, et du lycée Aubrac. Auxquels se sont joints des professeurs et, pour la partie musicale, l’orchestre du collège Eluard, dirigé par Valentin Conte.

  • Ce dispositif impressionnant bénéficiait du soutien des communes de Valréas, Mondragon et Lapalud. Le tout coordonné par EDS.

Des situations cocasses dans un musée imaginaire et labyrinthique. 

   
Tous les chemins mènent à Rome  

  • Artiste accueilli à résidence, Gilbert Barba a travaillé sur le tas et écrit un texte pour une soixante d’élèves. Il en résulte une parabole sur l’art et son approche pas toujours évidente, nommée « Tous les chemins mènent à Rome. » Le spectacle a l’immense mérite de désenfler l’apparente pesanteur de l’entreprise, dont on pouvait craindre un accouchement difficile.

  • Bonne surprise unanime, donc, pour les familles venues en masse, d’abord confinées par tranches successives dans une mystérieuse antichambre, puis regroupées en plein air sur des gradins, au bas desquels un musée égrainait des épisodes cocasses : des potaches égarés en tenue sportive, des professeurs et guides déboussolés, des élèves des Beaux-arts copistes en blouse réglementaire, etc.

  • En filigrane, pouvait s’esquisser « La Naissance de Vénus » de Botticelli (dont un détail illustrait le programme), but d’un hypothétique voyage scolaire, synonyme d’odyssée artistique. Paraphrasant Jean Vilar, quant à la poésie commune à toutes les formes d’art, Gilbert Barba explique : « Ce travail collectif élargit le cercle des amateurs. » Notre constat : le cercle vient effectivement de s’élargir à Bollène.

   
Les familles accueillies au lycée Aubrac débordaient des gradins.  La naissance de Vénus de Sandro Botticelli (vers 1485)

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