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Comité des fêtes

Fête du Drac 2010 - Volet n°1
Qui rendra son âme véritable au Drac ?
 Valentin Conte et son Orphéon rural s'y emploient déjà.
La 40ème édition en 2011 nous tend les bras. 
Il est temps de redorer le blason !


Samedi 29 mai 2010

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 Vidéo Drac 2010 (trois parties)

  • Les préambules s'étirent en plein jour. L'affluence tarde à venir. L'on mise sur le soir. Des Pierrot lunaires saupoudrés de blanc font une pause sur le boulevard. Ce sont d'étranges musiciens décalés. Sous son fard, l'Orphéon rural affiche une troublante authenticité. Paradoxe. Il attend autre chose... Il est bon de rappeler aux puristes que la Fête du Drac reste avant tout nocturne. Le crescendo épouse la tombée du jour. Le mystère s’épaissit avec la nuit.  
      

  • Genèse. A l’orée des années 1970, quelques vers allusifs d’un poème de Frédéric Mistral éveillèrent la curiosité d’un troubadour qui, au travers d’une Légende dite du Dragon, envisagea la résurrection du monstre : le Drac de Mondragon, lointain cousin de la Tarasque de Tarascon. Ainsi naquit la Fête du Drac en 1971.  
     

  • Edulcorée, cette 39ème édition hérite de moult remaniements. Car des hauts et des bas auront bientôt couvert quatre décennies. Truffée d’anachronismes, souvent drôles tels que l’inénarrable Dragon rocker motorisé de la 30ème édition, la fête a l’immense mérite d’avoir su résister à l’usure. Corvéable à merci, le Comité des fêtes en a fait son credo. Mais s'y prend-il bien ? 

   

  

  • L’on s’accorde à dire qu’en 2011, la 40ème mouture sera retentissante. Vite dit !  Car depuis quatre ans, la fête est amputée de son final son et lumière. Les traditionalistes s’en accommodent en arguant que le Drac n’est pas une distraction pour les touristes. Mais le défilé historique perd aujourd’hui ses références.  Où est le juste compromis ? 
      

  • Plus de roi, ni de princesse promise au chevalier, venu vaincre l’invincible Dragon et délivrer le village du maléfice. 
      

  • Désormais l’on défile, chante, danse, boit, mange du taureau cuit à la broche, sous les flonflons d’un charivari revanchard sans âme. Il est grand temps de redorer le blason !

   

   

Quelle étrange cohorte ! Sont-ces des musiciens tombés du ciel ? Entre chants sacrés et païens, ils tentent une odyssée. Mais qui les escorte ? 

     

Une pause sur le boulevard... Repos ? Non : attente. Ils attendent autre chose. Du moins je le pense pour eux... J'affabule ? Peut-être pas...

 
Je soliloque devant cette drôle de clique enfarinée qui tranche sur l'approximation environnante. Est-ce la fête ou moi qui suis à côté de la plaque ? 
    

Il faut le redire, enfoncer le clou : ils sont issus du terroir. Cette formation délicieusement bancale aboutit 
à cette stupéfiante authenticité ! Ça ne s'improvise pas. De janvier à mai, des répétitions autour de Valentin Conte
maintiennent l'enthousiasme qui a de quoi rivaliser avec la hargne bien huilée des groupes professionnels.
Question toute bête : pourquoi ne trouve-t-on pas l'équivalent dans une option théâtre, ne fût-ce que pour
ressusciter ou réinventer quelques figures, auxquelles se substitue aujourd'hui un corso même plus scénarisé ? 
                                                                                                                                                     A suivre... 

Vidéo Drac 2010 (trois parties)

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