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Etonnante
Anna Queytan qui s’accompagne d’un tambourin à cordes
(vidéo) |
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Réunir
près de 200 sympathisants pour une soirée autour d’un coin du feu
imaginaire, digne des retrouvailles d’antan, n’est pas le fait de la première
communauté venue. A force de ténacité, et à contre-courant du show-biz,
Parlaren parvient ici à sauver la tradition.
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Ainsi
se succèdent, une fois l’an, depuis plus de trois décennies, ces veillées
provençales qui font le plein de la salle Brassens. Point de spectacle :
devant la scène inoccupée, les « artistes » d’un soir sont de
plain-pied avec les convives, régalés par un menu fait maison.
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On tolère le
micro, seule concession faite au modernisme. Mais l’on parle, galèje, conte,
chante uniquement en provençal, au risque d’écarter les non-pratiquants de
la langue de Mistral, constituant aujourd’hui l’immense majorité des Provençaux.
Un
tout venant drôle et émouvant
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En
témoigne ce rassemblement qui ratisse large autour de Bollène. Au niveau
local, seul un noyau dur d’affidés honore la soirée. Annie Vadon, présidente,
a l’immense plaisir d’accueillir Madame le maire, Marie-Claude Bompard, et
divers adjoints.
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Jean-Marc Courbet, majoral du Félibre et pilier du Centre de
documentation provençale, est toujours maître de céans.
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L’excellent
groupe de tambourinaires « Lis Acabaire »
(Saint-Victor-la-Coste) et
la chorale locale dirigée par Michel Monnier sont fidèles au rendez-vous et
plombent excellemment le programme.
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Coup de cœur pour Anna Queytan et son numéro
atypique, accompagné d’un tambourin à cordes (sur lequel nous reviendrons).
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A l’avenant, la surprise pourvoit au reste avec une vingtaine
d’intervenants, drôles ou émouvants. Le tout se conclut avec la « Coupo
Santo », chantée debout à l’unisson.
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