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Célébré
de mon matin, à l’heure du café ensuite offert à l’hôtel de
ville, l’Armistice a déplacé une nombreuse assistance, constituée
d’élus, de représentants d’associations patriotiques, de
gendarmes, du père Berger, de membres de la Croix Rouge et de
pompiers dont la fanfare rehausse immanquablement la cérémonie.
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Après
un dépôt de gerbes au Monument aux Morts, trois discours ont été
prononcés, dont celui de Marie-Claude Bompard, maire : « Nous
n'avons pas connu cette époque. Et pourtant nous sommes là. Par
habitude, par nostalgie, pour se montrer ? Non ! Mais par fidélité.»
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Et
d'ajouter : «
On dit d'un peuple qu'il devient civilisation lorsqu'il honore ses
morts. Chaque 11 novembre, nous saluons notamment la mémoire des 170
Bollénois tombés au champ d’honneur de la Grande Guerre. »
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