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Bollène
Loisirs
 Des potiers surgis de l’ombre  
Un hobby généreusement abrité par EDF 
dans un atelier aménagé à Bollène-Ecluse
Jeudi 
3 mars 2011

Accueil loisirs Mondragon

   

Les comités d’entreprise recèlent parfois des richesses insoupçonnées. Au niveau local, celui d’EDF comporte, entre autres, un volet associatif sous forme d’un atelier de poterie. La direction pousse la générosité jusqu’à mettre à disposition des locaux spacieux, fort bien aménagés, dans le quartier de Bollène-Ecluse.

Alerté par Gérard Fayolle, retraité dynamique d’EDF (par ailleurs très apprécié à Mondragon en tant que bricoleur bénévole de génie parmi les associations), je suis allé tâter le pouls de cette curieuse manufacture, discrètement axée depuis quelque 25 ans sur l’art de la poterie. 

Un bureau est dûment constitué : Michel Besuccco, président; Claude Daniel, vice-président; Maria Albertin, secrétaire; et Marie-Renée Villota, trésorière.

Grâce à Gérard, qui n’a rallié le groupe que depuis deux ans, l’atelier sort de l’ombre. Il fédère 26 adeptes qui, par petits groupes, s’adonnent à leur hobby tout au long de l’année. Ils sont aujourd’hui une demi-douzaine.  

Claude affectionne le tour.

   

Marie et Sylvie sont des chevronnées qui, respectivement, pétrissent l’argile depuis douze et dix ans. Sandrine a débuté voici quatre ans, et Sarah, voici un an. Claude, lui, affectionne le tour et en maîtrise déjà la pratique depuis seulement deux ans. Quant à Gérard, touche-à-tout polyvalent, nul doute qu’il régénère l’association.

Un four permet la cuisson de biscuits jusqu’à 1080 degrés. Il en résulte une variété infinie d’objets où le décoratif le dispute à l’usuel. L’assiette ou le pot à eau s’élèvent au rang d’artisanat d’art. On hésite à les remplir de soupe ou d’eau du robinet. Des bibelots échappent au dilemme, tels ces oiseaux ronds comme des phoques, imaginés par Sandrine qui conjugue simplicité et talent.

Ils travaillent pour eux-mêmes, n’exposent leurs œuvres que dans le cadre strict d’EDF, par exemple au Domaine de Rhodes, près de Montélimar, pour la fête des mères. Comment en sont-ils venus à la poterie ? Leurs réponses disent toutes à peu près pareil : « Une nécessité de créer quelque chose avec de la terre qu’on finit par pétrir avec passion au point de ne plus pouvoir s’arrêter. »  

Marie suit les conseils de Gérard.

   
 Sylvie privilégie les ustensiles ménagers. Des locaux spacieux bien aménagés. Sandrine crée des oiseaux-phoques.
 
Six potiers et autant de sourires qui en disent long sur l’excellente 
thérapie que constitue la poterie pour le moral.

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