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A force d'en avoir l'air, je passe pour un
critique d'art. Les expos, c'est mon truc à "La
Provence". Je suis le "cultureux" de service. Les
autres pigent queue dalle. Mais faut parfois maquiller le problème.
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Des barbouilleurs se réclament des
impressionnistes, flirtent avec Cézanne, lorgnent Braque ou
Picasso...
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Tu ne le vois pas !
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T'arrêtes d'aller à contre-courant des
illusions, du manque de technique, de vocations tardives...
Des fois, quand même, ça tient
la route...
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Alors, là, tu le vois !
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Seulement, il y a l'écrin qui
m'embarrasse... Ces mondanités à
l'envers par excès de bonne franquette, cet anti-parisianisme de
province revancharde où s'agglutine le
gratin qui se croit en mal d'art...
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Tu ne le vois pas !
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Si ! Un exemple récent (voir
page). Ils étaient TOUS là : peintres (exposants ou non), amateurs
(éclairés ou pas), journalistes (dont Meszigues), télé (celle
d'Internet), adjointe à la culture (de Bollène), les amis, les amis
des amis, et, en plus du buffet campagnard, des livres dédicacés par
son auteur, des chanteurs et musiciens, des poètes...
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Tout ça, là, en vrac, immergé
dans une cordialité abyssale...
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Dur, dur, pour l'intimiste que je
suis !
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