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Monologues Entre la fosse et la lône
J'ai des cuisses électriques. Alors je me balade à vélo. Au grand dam 
des ronds-de-cuir qui roulent en bagnole et s'étonnent de me voir aller si loin.
Que voulez-vous, j'ai l'âge de mes mollets ! 
Février 2011

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J'ai aussi un petit vélo dans la tête. Non, je ne suis pas fada. C'est pratique pour oublier ma Clio. 
   

Comment vous la trouvez, cette photo ? Croyez-vous qu'avec mon Canon bridge j'ai eu assez de recul pour embrasser tout cela ? Vous gobez n'importe quoi. En fait, ce sont deux photos (dans le sens de la largueur) raccordées l'une au-dessus de l'autre (via la Grenouille et Photoshop). 
Cherchez le raccord... Vous ne le trouverez pas ! 

Au volant de leur tire, de braves gens étonnés m'ont vu rouler. Ils me disent : "On t'a croisé loin du village." Les plus attentionnés ajoutent : "Il est électrique, ton vélo ?" En me tapant sur les cuisses, je leur réponds : "L'électricité, elle est là !"

Ai-je à ce point l'air d'un croulant pour qu'on s'interroge de ma (relative) pêche sportive à vélo ? J'ai tout bêtement l'âge de mes mollets. Qui se portent plutôt bien, merci !

Je roule sans but précis. Quand j'en ai un, je ne le trouve pas toujours. Par exemple ici, je n'ai pas été fichu de dénicher la fosse nouvellement construite pour le ball-trap de la Saint-Hubert. Elle était dissimulée par la ferme de l'Ile-Vieille. Au lieu d'aller derrière, par la droite, j'ai pris à gauche... et me suis retrouvé au bord de la lône du Rhône. Ça a bien fait marrer mon pote Azaïs !

C'est chouette, comme endroit. La Gaule-du-Rhône y viendra sans doute pour l'ouverture de la pêche le 12 mars (date à confirmer). Moi, je ne chasse pas, je ne pêche pas. Je viens là pour noyer mon spleen. J'en trimbale toujours un peu...

Comme disait une star vieillissante à un partenaire plus tellement jeune non plus, "le privilège de l'âge, c'est de rire de ce qui nous a fait pleurer" (c'est Edwige Feuillère qui dit cela à Alain Delon, j'ai oublié le film et son histoire, sauf cette réplique).

Je raconte n'importe quoi, ce soir ! Pour remplir mon quota.

Elle n'est pas mal non plus, cette photo là, hein ? Eh bien, vous savez quoi ? Ce sont cinq photos (dans le sens de la hauteur)
raccordées pour n'en faire qu'une ! (Les spécialistes apprécieront la perfection du panoramique résultant d'un sacré bidouillage :
redressement des perspectives, correction des différents diaphragmes, etc.) C'est ça, Photoshop (pour qui sait s'en servir).
  

Il m'arrive, tout de même, de me contenter d'un cadre "normal". Voici du 1 x 1,33 tout bête !
C'était aussi le format vidéo courant, aujourd'hui concurrencé par le 16/9 (haute définition : 1280x720)).
Mon Canon bridge fait les deux. Mais la HD, c'est trop gourmand (en Go) et ça congestionne les disques durs.
Alors je tourne toujours en "normal" (640x480) et monte mes films en demi 16/9 (640x360).
Faut être zinzin, je vous l'accorde ! Et ça intéresse qui ?
 
Y a mon spleen qui s'accroche aux branches.
Je n'arrive pas à le noyer. La lône n'en veut pas.
Au lieu de photographier et de filmer la vie,
peut-être vaudrait-il mieux la vivre...?
Oui, mais avec qui ?
Je vous ai tous, là, à portée de souris et de clavier,
sur ma lucarne informatique...
Mais encore ?
Ainsi va Mondragon-plus.com
Quelle fatalité !

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