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Portrait  Les macarons artisanaux d'Isabelle l’Ecuyer
De l’art pictural aux fines pâtisseries, le transfert des couleurs est magique
Mardi
10 octobre 2011

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Le marché hebdomadaire de Mondragon (mardi) a connu des jours meilleurs. Les légumiers, charcutiers et autres fripiers ne s’y bousculent guère. Ce problème récurrent désespère la Ville et laisse la clientèle dubitative. Et si les macarons artisanaux d’Isabelle renversait la tendance ?

Nous la découvrons au marché. Au pied d’un platane et à quelques arpents du clocheton des Pénitents, elle prie le ciel pour que son stand attise la gourmandise des passants. Un assortiment de pastilles colorées pourvoit déjà à l’esthétique. L’étiquetage nous fait rapidement saliver : framboise-chocolat, cassis-citron, crème brûlée, etc.

Enrobées d’un sourire convaincant, les recettes sont tout aussi agréables à l’oreille : « Pas de farine ni de gluten, mais simplement des amandes, des œufs et du sucre. Il y a les macarons basiques, puis les élaborés, façon tiramisu ou figue de Noël à farcir au foie gras. »

Mieux qu’un bouquet de roses

 

Dans la ligne de mire, les fêtes de fin d’année trouvent là de quoi peaufiner le menu. Précisément, Isabelle l’Ecuyer envisage d’élargir son aura sur le marché de Noël et la Fête du Drac (via le Comité des fêtes), voire à la fête paroissiale (à Notre-Dame des Plans).

D’où vient cette passion pour les macarons ? Le parcours est alambiqué : « Dans les années 90, j’étais peintre et j'ai exposé à Mondragon et dans les environs. Puis je suis partie deux ans au Québec, où j’ai peint des Indiens et des loups. De retour au village, je me suis remise à la couleur, mais avec des macarons ! »

Ce transfert date de l’hiver dernier, avec l’encouragement de l’entourage qui ne tarit pas d’éloges pour ces friandises. Le dernier mot revient aux enfants d’Isabelle qui lui ont dit : « On n’offre plus forcément des roses, c’est ringard, alors pourquoi pas des macarons ? »

Une vingtaine de spécialités fait maison pour la joie des gourmands.

 

A consulter sur Facebook : Isabelle Macarons

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