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Ville
de Mondragon
Jean Ferrat donne son nom au nouvel espace culturel
L'aboutissement difficile d’un complexe culturel 
ambitieux en plein cœur du village
Samedi 
3 Décembre 2011

Travaux 2009

   

Accompagnés par Patrice Conte, les enfants chantent "Que la montagne est belle !"
   

Une foule considérable bloque le boulevard. Cette manifestation pacifique s’orne d’une effigie de Jean Ferrat, plaquée sur la façade du nouvel espace culturel qui, aujourd’hui, avec l’autorisation de sa veuve, porte officiellement le nom du poète et chanteur engagé, disparu en mars 2010. Ce serait une première en France : à l’opposé d’un Brassens, Ferrat n’aurait encore jamais prêté son nom à un bâtiment public. C’est dire la fierté légitime du village !

Le faste inaugural est à la hauteur de l’événement qu’accrédite la présence de diverses sommités représentant les Conseils régional et général, la Communauté de communes Rhône-Lez-Provence, etc. Claude Haut (sénateur) et Thierry Mariani (ministre) sont excusés.

Entouré d’homologues, dont Denis Dussargues (Mornas), Christian Peyron, maire de Mondragon rappelle : « La municipalité se veut un partenaire du monde socioculturel. Malgré la restriction des budgets, elle entend rendre la culture et les loisirs accessibles au plus grand nombre. »

Qu'en pense-t-il, là haut, au paradis des poètes ? 

La suite retrace la genèse dont voici l’essentiel. Les services municipaux dédiés à l’épanouissement culturel des familles, dont « L’espace 2000 et Plus » créé en 2001, se sont multipliés en dix ans. En 2007, l’équipe municipale envisage de les regrouper, en partenariat les CAF et MSA de Vaucluse. Un budget annuel de presque 60 000 € est mis en œuvre en collaboration avec le Comité des fêtes.

Avec deux ans de retard, dus à des malfaçons (carrelage), le tout aboutit à l’inauguration d’un complexe rénové, englobant bibliothèque, école de musique, centre de loisirs, salle de réunion, maison d’assistance maternelle, etc. Le maire d’en conclure : « En plein cœur du village, voici donc des services diversifiés et confortables, dignes de nos engagements. » Divers speechs, par lesdites sommités présentes, vont tous dans le même sens. 

Le coût total s’élève à 907 941,48 €, financés comme suit : 100 000 € (état), 10 000 € (enveloppe parlementaire), 74 844 € (Conseil général), 74 455 € (CAF) et 648 642,48 € (budget communal sans emprunt). Seize entreprises, publiquement nommées et félicitées, ont contribué à la réalisation du projet. 

Un hommage à Jean Ferrat sera chanté par les enfants de l’école de musique, devant un plantureux buffet. Des remerciements sont adressés à Pradier Carrières (Mondragon) et à Tridôme (Bollène) qui ont contribué financièrement à cette éclatante inauguration. 

C'est protocolaire... Forcément ! 

Le speech inaugural en passe par plusieurs orateurs. J'ai tout loisir pour les photographier... 
   

La manif pacifiste occupe toute la largeur du boulevard. 
  
On fait le tour du propriétaire : bibliothèque, salle de réunion, école de musique (à l'étage), etc...
    
Victorien (au centre) a du talent. Il ne manque jamais l'occasion d'illustrer les événements. 
   

C'est le temps fort de la journée... Effectivement, que la montagne est belle ! Et plus affriolante que les discours !
     
Y a du trèfle ! Il faut remonter à l'inauguration du stade Gabriel-Menu pour voir autant de monde... (voir page)
    
Ah ! ce buffet... Y avait même de la coquille Saint-Jacques en rondelles et de la blanquette de veau en petits pots ! 
  
Le kir aux châtaignes et l'ambiance bon enfant détendent l'atmosphère... On en oublierait presque la crise de l'euro !  
  

Je mitraille au hasard avec mon Canon (mon appareil photo, pas un obusier !)
 

Fussent-ils sympas,  ces joyeux drilles sont un peu hors sujet... L'espace culturel ? C'est pour les enfants...
 
Ça vaut bien tous les discours. Qu'en pensez-vous, Monsieur Ferrat ? 

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