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Mondragon Jérôme l'épicier essaie de tenir coûte que coûte ! Novembre 2012

Inauguration Carrefour Contact (2009)       Avis des commerçants (2009)
  


Jérôme Demaegdt, tout sourire, maintient comme il peut une boutique de proximité en plein cœur du village.
   


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Les commerces ont la vie dure dans les villages. Plus ou moins concurrencées par les grandes surfaces qui fleurissent à la périphérie des centres villes, des boutiques tiennent le coup comme elles peuvent. A Mondragon, c’est le cas du commerce d’alimentation Vival (boulevard Léopold Fauritte), qui a vaillamment succédé à Casino en 2006, mais  où, en 2009 alors que Carrefour Contact venait de s’implanter en bordure de la Nationale 7, Claudette, employée, nous faisait part de ses craintes : « Il va falloir s’adapter, je risque d’y perdre mon emploi. »

Elle avait vu juste, comme le confirme aujourd’hui Jérôme Demaegdt, gérant de Vival : « J’ai dû licencier deux employées, Claudette et mon épouse Séverine, désormais je me débrouille tout seul et suis ouvert dès 6h30 jusqu’au soir. »  

Quelques clients irréductibles sont là, dont René Roche, conseiller municipal, et Liline, porte-parole des ménagères qui l’entourent : « Pour une population de presque 4000 habitants comptant pas mal de retraités, c’est une chance d’avoir une telle boutique de proximité ! Que deviendrions-nous sans Jérôme ? » Familièrement nommé par son prénom, l’épicier se décarcasse et enrobe ses promotions d’un sourire imparable qui se démarque de l’anonymat des hypermarchés. 


Liline (la jolie blonde) est le porte-parole des retraités du village qui veulent garder leur boutique préférée.

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