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Bollène
Anniversaire

L’hôpital Louis-Pasteur a fêté son centenaire  
Pierre Canton a paisiblement soufflé ses 100 bougies

Lundi
19 Novembre 2012

Autre centenaire

   

Tout fier d’abriter un centenaire, le personnel de l’hôpital Louis-Pasteur a organisé une cordiale réception, en présence de Benjamin Oppenheimer, directeur, entouré d’élus locaux, des représentants de l’association du Sou de Poche et, bien sûr, des membres de la famille. Tous ont apporté des cadeaux, puis partagé un gros gâteau et bu à la santé de l’aïeul, d’une inébranlable placidité devant ce remue-ménage affectueux.

Pierre Canton, héros du jour, est né le 18 novembre 1912 à Mostaganem (Algérie). Scolarisé, il décroche très tôt son certificat d’études primaires. Mais son enfance est difficile. Ses parents divorcent, une grand-mère le récupère, elle décède, il se retrouve sans domicile, un menuisier le loge dans son atelier. Son destin s’améliore soudain, car il n’est pas sot. Le voici employé aux écritures chez un notaire, puis au Crédit Lyonnais.

   

Parallèlement, il aime la musique et joue de la clarinette. Or, il est remarqué par le président d’une harmonie qui n’est autre que celle de la Compagnie générale transatlantique.

Le voici embauché, nom pas comme clarinettiste, mais pour occuper un haut poste administratif. S’ensuit une belle carrière, via Mostaganem, Oran et Alger. Entre temps, à 19 ans, il s’est engagé militairement comme tirailleur algérien, épouse Marie-Rose Garcia en 1936, est rappelé sous les drapeaux en 1939, a trois enfants dont Pierre, Robert et Henri, puis une seule petite-fille (haute fonctionnaire à Paris) et une arrière-petite-fille.

Retraité en 1972, il s’adonne à deux passions : la musique et la pêche. Il quitte l’Algérie en 1975 et s’installe à Bollène où il retrouve des amis. Son épouse décède en 2007, il est admis à l’hôpital en 2010 où il coule des jours paisibles.

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