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Comité des fêtes
L’orphéon rural du Drac
Une immersion dans l'atelier musique dirigé par Valentin Conte 
où bouillonnent les ferments de la tradition

Jeudi 25  février 2010

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Emilie Borron  (brillante élève de Patrice Conte) apporte une touche d’aristocratie.  Je la trouve fort belle. 

    

Valentin Conte inclut aussi la cornemuse.

   Vidéo= 7' 00 "    
Ci-dessous, le  commentaire qui accompagne la vidéo :

 

 
L'enthousiasme supplée la technique.
  • Mis à part quelques pointures plus ou moins rodées, cet orphéon rural ne regroupe que des musiciens amateurs, venus du cru. Ils résident au village et dans les alentours. Ils retrouvent là une âme et communiquent leur flamme à la fête médiévale.

  • Leur répertoire puise dans le filon traditionnel de Provence et d’ailleurs. Ils appréhendent des airs connus dont on a oublié le nom. Ont-ils jamais été écrits ? La musique traverse parfois les âges, au gré d’oralités champêtres ignorant les institutions.

  • C’est un peu – comment dire ? - brut de décoffrage. C’est le fumet de la terre, pas encore dégrossi. On n’apprend pas forcément ça à l’école. C’est plutôt l’école de Valentin Conte qui retourne à la terre.   

  • Ici et là, pourtant, on reconnaît une complainte, dûment consignée sur une partition. Le défi est de taille : harmoniser un ensemble composite, un tout venant musical, une remise à niveau succincte qui suffisent à la tradition.

  • Ce sont aussi des airs connus, échappés des conservatoires pour les orchestres populaires qui en font leurs choux gras. A Mondragon, de janvier à mai, à raison de répétitions ponctuelles, le tout infiltrera la fête, où l’on s’amuse, certes, mais avec conviction !

  • Dans n’importe quelle rue, ils charpentent la fête, préservent son cachet, et, finalement, sont plus authentiques que les coteries professionnelles bien huilées, venues d’ailleurs.

  • Ainsi perdure cet atelier musique, pas seulement fait pour ajouter au pittoresque et amuser les touristes, mais bien pour forger l’identité de la Légende du Dragon.

  • Myrtille sur le savarin : un troubadour au féminin illumine l’orphéon !

  • Je ne m’ennuie jamais auprès d’eux. Je m’immisce entre le tambourin et l’accordéon, entre la flûte et la cornemuse. On ne me voit plus. Je respire à l’unisson. Je suis des leurs…

  • Pour tout dire, je préfère la répétition au concert, les coulisses à la fête, les préparatifs au final où tout est consommé. Et j’enrage déjà à l’idée de les voir bientôt se répandre, loin de moi, ce 29 mai 2010, dans le dédale moyenâgeux de la 39ème Fête du Drac !

Un tout venant musical issu du terroir.
Au coeur de la musique, mieux qu'au concert.

        Et si la Joconde était aussi musicienne ?

  

On fait avec les moyens du bord. L'exiguïté du local ajoute à l'intimité. J'aime ! 
  

Des liens forts se tissent autour du jeune chef, Valentin Conte, entre autres, cornemuseur.  
 

Myrtille sur le savarin : un troubadour au féminin illumine l’orphéon !

Vidéo= 7' 00 "

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