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A
la veille du traditionnel concert des orchestres, présenté chaque
printemps à la salle Brassens, et en présence de
Claude Raoux, adjoint au maire, qui confirme le soutien de la
municipalité, Patrice Conte, directeur, évoque la création d’un
établissement créé en 1956 autour d’André Armand, chef
d’orchestre et figure emblématique qui donne aujourd’hui son nom
à l’école de musique municipale : « Bollène
a toujours su fédérer des musiciens autour d’une pratique
orchestrale, nous sommes aujourd’hui responsables de cet héritage. »
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L’école
compte à ce jour 300 élèves de tous âges, dont 80% de Bollénois,
pour une quinzaine de disciplines et diverses pratiques collectives.
Une liste d’attente compte une centaine de demandes
d’inscriptions.
Un acte social fort
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Indépendamment
des auditions publiques bimensuelles (voir nos articles), l’accent
est mis aujourd’hui sur les classes d’orchestres. L’élaboration
d’un programme s’étale sur huit mois. Il est mis en place à la
fin d’une année scolaire, puis repris à la rentrée suivante. « C’est
le cœur de l’activité pédagogique et artistique, tout y converge
pour le rayonnement d’un acte social fort, selon une hiérarchisation
spécifique autour d’un chef », explique le directeur.
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Avant
d’être partiellement repris en plein air, courant juin, pour la fête
de la musique, le programme fait donc l’objet d’un concert, désormais
très prisé du public, avec deux chefs successifs : Yvon Durnez
(orchestre de chambre avec éventuellement vents et percussions) et
Valentin Conte (ensemble harmonique et orchestre symphonique).
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Le
tout est judicieusement équilibré entre classique, baroque,
romantisme et contemporain avec, cette année, Mozart, Haendel, Tchaïkovski,
Bizet, Webber, Chostakovitch, Bernstein, Gershwin… Excusez du peu !
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