Les cordes pourvoient copieusement aux formation de chambre et aux orchestres. D’où un enseignement conséquent, prodigué par l’école de musique dans les classes de violon et alto (Yvon Durnez) et violoncelle (Emmanuelle Rauch). Cette audition publique leur est consacrée. C’est une épreuve courageuse, tant pour les exécutants que pour le public, « confrontés à la justesse des notes difficilement acquise à ce niveau », rappelle immanquablement le professeur.

Pour autant, l’ambiance chaleureuse aidant, qui se conclura par un pot amical offert par l’association de parents d’élèves (APE), le concert reste attachant. Avec l’accompagnement pianistique de Patrice Pascal, vont s’égrener une vingtaine de morceaux, en duo, trio, quatuor, etc.

Un septuor de débutants joue « Les sonneurs » (Claude-Henri Joubert). La ligne mélodique émerge comme elle peut des difficultés techniques. Suivent deux mélodies populaires (trio), une pastourelle (duo), etc. Le ton s’affirme selon les cycles. Un jeune saxo (une exception) accompagne sa sœur (Pleyel). Un quintette aborde Vivaldi (concerto grosso), puis décolle superbement chez Bartok (trois airs populaires). Suit un séduisant menuet au violoncelle (Exaudet).

Au final, avec le renfort des professeurs, les plus chevronnés s’astreignent à Vivaldi, passage obligé (deux concertos). Entre temps, Florine Vu (1^er violon de l’école) et son prof font un détour magnifique par Mazas (adagio et allegro).