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Retour
en force des cornemuses
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De
son côté, la cornemuse a tout autant d’impact. Mais face à
l’évolution de la musique, elle pâtira en tant qu’instrument
diatonique, jouant souvent des morceaux réécrits, à partir d’oralités
champêtres.
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A
l’opposé, le galoubet-tambourin donne dans la gamme
chromatique et se targue d’être principalement lié à des
partitions écrites. D’où la suprématie des tambourinaires
qui, au milieu du XIXe siècle, supplantent les cornemuseurs.
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Ce
cours d’histoire s’illustre ici par un concert remarquable.
D’abord séparément, les deux entités défendent leur
répertoire propre. Celui des tambourinaires va de la
Renaissance au XXe siècle, en débordant de la tradition
provençale vers l’Irlande. Celui des cornemuseurs propose une
bourrée d’Aurore Sand (fille de George), une suite de
rondeaux gascons, une ronde médiévale des sorcières.
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Au
final, tous se rassemblent pour des farandoles dites
« provençales ». Mais, l’évolution constante
aidant, c’est bien plus que cela !
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Prochain
rendez-vous à l’auditorium, mercredi 17 mars à 18h30 :
concert des
classes de cordes. Entrée libre. Contact : 04.90.40.51.30.
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Valentin
Conte (à gauche) et ses élèves. |
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