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Ecole de musique de Bollène
Tambourinaires et cornemuseurs en concert
L’étonnante fusion de deux entités musicales jadis rivales 
Mercredi 3 février 2010
Cornemuses 2009       Autres étapes bollénoises       Atelier musique Drac Mondragon
Patrice Conte (à gauche) et ses élèves.
   Le galoubet n'est pas né en Provence
  • Chaque audition d’élèves à l’école de musique de Bollène a son caractère particulier. Celle-ci confronte le galoubet-tambourin et la cornemuse, enseignés dans une classe et un atelier respectivement dirigés par Patrice Conte et Valentin Conte. 
      

  • Le concert est rehaussé par l’accompagnement pianistique de Patrice Pascal. En marge de ce dispositif et des œuvres interprétées, le contexte historique est tout aussi instructif.  
     

  • Le galoubet n’est pas seulement une flûte provençale sommaire à trois trous liée au tambourin. Au-delà du chauvinisme minimaliste, les tambourinaires sont apparus partout dans le monde, indépendamment du Félibrige qui en a fait son symbole musical au XIXe siècle. 
      

  • A l’époque, ils intègrent indifféremment l’opéra de Paris ou les bals populaires. C’est l’apogée.

Retour en force des cornemuses

  • De son côté, la cornemuse a tout autant d’impact. Mais face à l’évolution de la musique, elle pâtira en tant qu’instrument diatonique, jouant souvent des morceaux réécrits, à partir d’oralités champêtres. 
      

  • A l’opposé, le galoubet-tambourin donne dans la gamme chromatique et se targue d’être principalement lié à des partitions écrites. D’où la suprématie des tambourinaires qui, au milieu du XIXe siècle, supplantent les cornemuseurs.  
     

  • Ce cours d’histoire s’illustre ici par un concert remarquable. D’abord séparément, les deux entités défendent leur répertoire propre. Celui des tambourinaires va de la Renaissance au XXe siècle, en débordant de la tradition provençale vers l’Irlande. Celui des cornemuseurs propose une bourrée d’Aurore Sand (fille de George), une suite de rondeaux gascons, une ronde médiévale des sorcières.
      

  • Au final, tous se rassemblent pour des farandoles dites « provençales ». Mais, l’évolution constante aidant, c’est bien plus que cela !

Prochain rendez-vous à l’auditorium, mercredi 17 mars à 18h30 : 
concert des classes de cordes. Entrée libre. Contact : 04.90.40.51.30.  

Valentin Conte (à gauche) et ses élèves.
 
Patrice Pascal assure l'accompagnement Apparus en 2007, les ateliers de cornemuses ont rallié la classe de galoubet-tambourin. 

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