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Une exposition occupe la salle des
Pas Perdus de l’hôtel de ville jusqu’à fin novembre
(voir page). Axée sur le thème de l’abandon, elle prend la réalité à contresens :
qui peut oublier le Photo-club bollénois ? Apparu en 1984, il rend compte chaque
automne du travail réalisé dans l’année et, depuis un quart de siècle, décrypte
les images pour un large public.
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Entrons dans les coulisses, à la
lueur d’une récente assemblée générale qui coïncide avec une réunion
hebdomadaire (voir plus bas). Quatre anniversaires, fêtés ce soir-là parmi les
treize membres du club, ont momentanément dévié l’ordre du jour essentiel : la
photo.
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La trituration des neurones porte
sur le choix du thème 2010. S’ensuivent l’éducation de base de deux nouvelles
recrues via l’image argentique, puis d’éventuelles déclinaisons vers le
numérique pour les affranchis. La guéguerre entre l’hyposulfite et
l’informatique tend enfin à disparaître au profit de bidouillages mixtes tout à
fait honorables.
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En amont, le sujet, le cadrage, la
lumière restent universels. Le trop anecdotique ou le raté maquillé en flou
artistique passent à la trappe. Un tour de table soumet chacun au regard des
autres. De cette autocritique courageuse, naissent des expos très acceptables à
Bollène et les communes environnantes dont prochainement Valréas.
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Le Photo-club est par ailleurs
ponctuellement sollicité par l’Office de tourisme pour d’alléchants clichés sur
Bollène ou par la Ville qui, au printemps prochain, envisage des portraits de
femmes dans le cadre de la journée des poètes.
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Exposition