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Mondragon
Culture
Bienvenue à l’AMACCA de trois vallées de Provence
Un micro mécénat novateur pour la création artistique entre Lance et Ventoux
Jeudi
24 Mai 2012

Eclats de Scènes

    


Un premier noyau citoyen d’où ont déjà spontanément émergé des adhérents-donateurs. 
   


Le collège solidaire présente un modèle de culture démocratique.

Ce concept délicieusement utopique est apparu en 2009 avec les « Culticulteurs de La Ciotat », puis le « Gapeau du Var ». Il s’est essaimé dans l’Hexagone à Nantes, Angoulême, Dinan, Lille, Paris. A leur tour, sont atteintes les Ardennes et les Landes. Aux dernières nouvelles, un groupuscule émergerait au fin fond des Pyrénées Orientales.

En janvier dernier, entre Lance et Ventoux, trois vallées de Provence, celles du Lez, de l’Aygues et de l’Ouvèze, ont rallié le réseau et jeté l’ancre administrative à Mondragon, siège déclaré lors d’une assemblée générale bucolique, suivie d’une paella, ce jeudi soir à la Ferme de l’Ile-Vieille.

Ainsi vont les AMACCA, Associations pour le Maintien des Alternatives en Matière de Culture et de Création Artistique. C’est un peu longuet, mais explicite : mobiliser le public, le déloger de son statut passif de consommateur pour accéder à celui de producteur.

   

Un pôle de diffusion régionale

Une petite dizaine « d’amaccalistes » (voir plus bas) se charge donc de féconder les trois  vallées provençales. Un projet a été présenté devant un premier noyau de supposés « citoyens-spectateurs-producteurs » d’où ont spontanément émergé de premières adhésions.

L’AMACCA se veut un nouveau modèle économique où la culture est au service de la démocratie, hors des logiques de marchandisation et des aléas électoraux. Elle est un pôle de diffusion via des rencontres, des spectacles, des conférences, des débats. En tant qu’association loi 1901, elle est financée par le micro-mécénat des citoyens et, précisément, s’appuie sur la loi de 2003 qui permet aux particuliers d’être mécènes grâce à la défiscalisation des deux tiers des sommes engagées. Pour 150 € versés, le citoyen-mécène ne dépense que 51 €, soit 1 € par semaine. Selon sa taille, cet apport peut permettre une programmation de qualité accessible à tous.


Une assemblée générale bucolique à l'Ile-Vieille, suivie d'une paella.

   

Projets 2012

Des projets imminents portent sur la participation au montage financier de la création d’Ubu Roi d’Alfred Jarry, mise en scène par Gilbert Barba. D’autres spectacles et animations se greffent : « C’est si bon », spectacle par l’atelier de la Pierre Blanche, un concert de steel drum par la Compagnie Courant d’Air, une conférence axée sur Alfred Jarry par Henri Béhar, professeur à la Sorbonne.

Les adhérents-donateurs ont la possibilité d’assister aux répétitions d’Ubu Roi, de rencontrer les comédiens et de s’ouvrir à la création théâtrale. L’adhésion coûte 10 € et permet de siéger au Conseil d’administration. Les personnes non imposables ne paient que 50 € pour l’entrée aux spectacles. S’ils ne peuvent les débourser, ils n’en seront pas privés mais s’acquitteront des 10 € d’adhésion. Solidarité oblige !

L’on peut n’être que mécène à partir de 150 € de don pour l’aide à la création sans participer au choix des structures d’aide. Mieux encore, être adhérent-mécène permet d’être spectateur en aidant à la production.

Un collège solidaire rassemble à ce jour 9 membres fondateurs : Patrick Concha, Didier Desmare, Gilbert Barba, Sauveur Panuzzo, Marielle Paul, Martina Pfleiderer, Jean-François Picaqrdi, Céline Ros, Yves Sanguinette.


Conclusion festive et optimiste... Attendons la suite !

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